Vie sociale et économique 1900 -1920

Conseil du 18 février 1900
La commune souhaite que le repos hebdomadaire des enfants soit le vendredi car :
1 – le vendredi est le jour de marché à Pionsat et les enfants gardent les frères et les soeurs suivant l’absence des parents.
2 – les enfants perdent ainsi 2 jours par semaine.

Conseil du 1er avril 1900
La commune demande le classement et le vote des fonds pour commencer en 1901 le chemin de Commentry à la route de Riom à  Evaux.

Sur saisie de M. le Sous-Préfet, la commune accepte de payer la somme de 792 F à M. Passavy pour les travaux du clocher.

Conseil du 3 juin 1900
2 représentants du conseil sont désignés pour assister à la cérémonie à Clermont Ferrand pour le centenaire de la mort du Général Desaix.

Conseil du 15 juillet 1900
Lecture d’une lettre de M. le Préfet pour les conditions à remplir pour participer à la répartition de la subvention de l’Etat pour le secours aux familles nécessiteuses des réservistes et des territoriaux.
⇒ suppression du crédit au budget de 1900 et pas d’inscription sur 1901

Conseil du 12 août 1900
Exposé du maire
1 – souhait de conjurer la crise agricole en développant des moyens de transport à des prix réduits.
2 – souhait d’améliorer nos campagnes
3 – le canton de Pionsat ne dispose pas de gare. L’exportation et l’importation des marchandises entrainent des frais (y compris pour les produits agricoles)
⇒ demande de classement de la ligne ferrée et la construction d’une voie Montluçon Gouttières via Néris Marcillat Pionsat

Conseil du 25 novembre 1900
Adoption d’une délibération en faveur de l’établissement de tramways départementaux.

Conseil du 9 décembre 1900
M. le Préfet demande au conseil de trouver un accord amiable avec M. Passavy qui a exécuté les travaux du clocher de l’église.
Suite à sa convocation, M. Passavy s’explique sur son offre à 850 F pour le total des réparations si la plaque en zinc de l’aspect sud est remplacée par des bardeaux.

Conseil du 13 janvier 1901
La commune accepte le leg de 2 000 F des époux Jay des Arnauds : acte reçu par M. Maymat, notaire à Pionsat, en faveur du Bureau d’Assistance Médicale.

Conseil du 13 octobre 1901
M. le préfet sollicite la commune dans le cadre du projet de tramway pour une participation financière.
1 – des avantages incontestables
2 – il existe déjà des impositions pour les dépenses obligatoires
3 –  il y a une imposition extraordinaire pour la construction de la maison d’école
4 – un emprunt est à prévoir pour l’acquisition des terrains pour le chemin aboutissant à Gouttières
⇒ renoncement au financement.

Conseil du 1er juin 1902
Le conseil accorde une aide de 20 F de secours pour le sinistre de la Martinique.

Conseil du 22 juin 1902
L’administration propose de supprimer les deux courriers qui font le service de la gare de St Eloy à Pionsat pour les rattacher à la gare de Gouttières.
Il y a déjà beaucoup de retard dans le fonctionnement
⇒ opposition au projet.

Conseil du 9 novembre 1902
Désignation d’un délégué à la commission communale de statistique agricole.

Conseil du 25 janvier 1903
Demande de reformulation du projet de chemin compte tenu des problèmes techniques rencontrés.

Conseil du 8 mars 1903
Présentation des plans et parcellaires pour la construction du chemin n°99 (du bourg et rejoint le chemin n°13).
Vote de 746.20 F pour l’indemnité des divers propriétaires.

Conseil du 24 mai 1903
Les comptes pour les travaux des chemins sont déficitaires de 98.01 F.
⇒ vote de crédit pour régularisation.

Conseil du 28 juillet 1903
Une circulaire préfectorale en application d’une loi du 31 mars 1903 est présentée : remplacement total de toutes les prestations hommes, animaux et véhicules par des centimes additionnels aux 4 contributions directes.

Conseil du 3 janvier 1904
M. le Préfet fait part des difficultés d’application des taxes car normalement, la possibilité est laissée à chaque contribuable de convertir en taxe “travaux” mais ceux qui feront une prestation seront traités comme ceux qui rachèteront et pourront même avoir un délai pour l’exécution des travaux.
⇒ tarif des travaux.

Conseil du 14 février 1904
Un plan et état parcellaire est présenté pour la création du chemin n°99 entre les Raynauds et le Bourg.
Adoption des dispositions de la police sanitaire par le Comité consultatif d’hygiène publique sauf plafond des écuries et étables fixées à 2 m.

Désignation de 3 commissaires enquêteurs chargés de constater les pertes des races bovines et chevalines.

Conseil du 27 mars 1904
Lancement d’une souscription volontaire pour la construction d’un lavoir au bourg (153 F)
Les plans et devis de M. Bourjon s’élève à 848 F (inscrit 500 F au budget)
Secours du département pour compléter, 195 F.

L’imposition pour le chemin n°99 est impossible : un emprunt sera sollicité au crédit foncier.

25 F est alloué à l’ex-instituteur pour la clôture faite à ses frais dans son jardin.

Conseil du 5 juin 1904
Le conseil vote une imposition de 5 centimes spéciaux pour l’addition au principal des 4 contributions directes.
Vote également de 3 journées de prestations individuelles et 3 journées de prestations d’animaux qui seront remplacées par une taxe vicinale.

Conseil du 16 novembre 1904
Désignation de conseillers pour les réservistes ou territoriaux pour la période d’instruction militaire.

Conseil du 27 novembre 1904
Voeu de modification de création d’une route du bourg du Quartier aux Mouretons.

Vie sociale et économique 1888 – 1899

Les décisions prises par nos élus dans les siècles précédents nous apportent beaucoup de connaissances sur la vie du territoire, les efforts faits par la population et les difficultés rencontrées. Un mode de vie et des espoirs, parfois des échecs et des contraintes. Voici quelques unes des décisions qui ont dicté la vie de nos aïeuls.

Conseil du 26 août 1888
Le conseil municipal de Marcillat souhaite créer une foire et demande l’avis du Quartier. Les élus estiment qu’il y en a suffisamment et que la multiplicité nuit au commerce. L’assemblée refuse donc cette création.

Conseil du 5 novembre 1888
Suite à l’abus de l’emploi fait par le public des outils de la commune l’interdiction aux habitants de les utiliser est prononcée.

Conseil du 10 mars 1889
La commune est destinataire d’un courrier du directeur des Postes qui propose la création d’un poste de facteur à Pionsat qui permettrait la distribution du courrier le jour même.
En raison du climat rude de l’hiver il est suggéré qu’il habite Le Quartier. Le conseil refuse car il faudrait prendre en charge les frais de résiliation des baux et les frais de déménagement.

Conseil du 24 novembre 1889
La commission des chemins est chargée de vérifier les arbres qui pendent trop dans les chemins vicinaux et les tiennent trop humides.

Conseil du 10 avril 1892
Les élus accordent la création de 7 nouvelles foires à  la commune de Pionsat.

Conseil du 27 novembre 1892
L’accord est donné pour le départ des facteurs ruraux du bureau de poste de Pionsat à 7h le matin, hiver comme été.

Conseil du 5 mars 1893
L’autorisation est accordée à Youx de créer 2 foires : le lundi de Pâques et le lundi suivant le 18 novembre.

Les élus font le constat qu’il n’y a pas de route pour communiquer avec les communes voisines et que l’agriculture et les commerces en souffrent. Ils adoptent le projet de création d’un chemin faisant suite à celui de “Commentry à Virlet” déjà achevé jusqu’au “Puy de Virlet” qui traverserait le bourg du Quartier pour aboutir aux “Bouchauds” à Gouttières. La commune prendra à sa charge le prix des terrains nécessaires à cette nouvelle voie.

Conseil du 11 février 1894
L’emplacement de la gare à construire entre St Eloy et Gouttières est fixé “Chez Picandet”

Conseil du 6 avril 1894
Retour pour le facteur aux horaires antérieurs : 6h en été et 7h en hiver car le courrier est retardé de 24h et distribué dans la soirée et n’arrive qu’à 1h30.

Conseil du 28 octobre 1894
Lecture d’une lettre de M. le Préfet qui informe de l’obligation de l’assistance médicale gratuite. Il est demandé à la commune de participer à hauteur de 30% soit la somme de 62.40 F pour un total de 208 F pour 1895 et dont la différence est soldée par le département.
Les élus refusent cette mesure.

Conseil du 16 novembre 1894
Nouvelle lettre de M. le Préfet qui met en demeure la commune de voter l’imposition de 62.40 F pour l’assistance médicale gratuite. En cas de refus la participation départementale de 70% sera perdue et la commune devra alors payer la totalité.
Le conseil délibère favorablement.

Conseil du 10 mars 1895
Le Président a ouï dire que la gare du chemin de fer du chemin était définitivement arrêtée. Il convient donc de valider la prise en charge les prix des terrains. (voir délibération du 5 mars 1893)

Conseil du 19 mai 1895
M. R et M. T (et consorts) présentent un mémoire pour obtenir un dédommagement (capital, intérêts et frais) pour les terrains occupés depuis 1865 pour la construction du chemin n°13 (Montmarault-Giat)

Réponse des élus : la commune a refusé par délibérations successives le paiement car les habitants d’Aizier concernés ont donné leurs terrains gratuitement
⇒ refus

Conseil du 21 juillet 1895
Envoi en urgence de M. le Sous Préfet pour le paiement en urgence des dettes du chemin n°13.
⇒ refus : 5 voix contre, 2 seulement pour le paiement aux ayants droit.

Conseil du 24 novembre 1895
Arrêté de M. le Préfet : la commune doit payer la somme de 2 185,67 F (principal et intérêts) aux consorts pour le chemin n°13. L’inscription sera faite d’office au budget de la commune.
Les élus se prononcent contre pour 4 d’entre eux et 3 pour acceptation

Conseil du 18 juin 1896
Proposition de classement du chemin n°27 :
1 – il n’y a pas de route de communication avec les communes voisines
2 – intéressant pour Le Quartier mais aussi pour Virlet, La Crouzille et Gouttières qui font des longs détours pour communiquer
3 – utile pour accéder à la gare projetée au Col de Gouttières (faciliterait le transport de la taille des Carrières de La Pèze ainsi que le silex employé sur les routes voisines et les carrières de Barrot)
4 – le projet est peu cher
⇒ accord

Conseil du 7 avril 1898
M. François Roche est missionné pour dresser plans et devis pour la réparation du clocher de l’église.

Conseil du 3 juillet 1898
M. Roche remet plan et devis pour la réparation du clocher de l’église qui s’élèvera à 926.50 F.
Constat :
1 – 200 F seront attribués par le conseil de fabrique
2 – la situation financière n’est guère brillante
3 – la dégradation du clocher est dangereuse car un arrêté du maire du 16 février puis du préfet le 25 février interdit l’utilisation des cloches
⇒ approbation des plans, 200 F de subvention accepté, 150 F seront pris sur le budget de 1898 et 150 F sur le budget 1899.  La somme de 426.50 F sera sollicitée auprès du Département

Conseil du 11 septembre 1898
La commune apporte son soutien à la Société la Haute Bouble, société houillère, pour la conservation des ouvriers en lui donnant une part importante des concessions.

M. le Sous-Préfet informe d’un accord de subvention de 200 F pour la réparation du clocher.

Conseil du 19 février 1899
Une demande est déposée, plans et devis, pour la création d’un chemin reliant le chemin de Commentry à la route de Riom à Evaux.

 

Ecole 1888 1899

Même si notre commune ne possède plus d’école, son histoire est pourtant passionnante. Sa création, dans le local réhabilité aujourd’hui en mairie est en logements a fait l’objet d’une grande attention. Voici quelques éclaircissements par la voix de quelques unes des délibérations.

Conseil du 26 août 1888
Lettre de M. le Préfet qui souhaite l’avis des élus de la commune pour la création d’un école mixte à Crépaillat : le projet est abandonné car le centre scolaire ne serait pas assez important et ne profiterait qu’aux communes voisines.

Conseil du 15 décembre 1889
Depuis 6 ans déjà le projet de maison d’école est mené sans succès et les travaux doivent donc s’engager car la décision est maintenant urgente car les bâtiments sont loués et peu convenables. Les élus adoptent par délibération la construction d’une maison d’école : une classe de garçons, une classe de filles et une chambre pour la mairie.

Conseil du 10 avril 1892
M. le Sous-Préfet rappelle aux élus que le chauffage des classes est une dépense obligatoire pour les communes et demande l’inscription de 80 F de dépense annuelle.

Conseil du 2 juin 1892
Les élus retirent le projet à M. Lacot qui malgré plusieurs relances n’a donné aucun plan ni devis pour la maison d’école.

Conseil du 12 juillet 1892
Le plan et le devis de la maison d’école par M. Maymat, architecte à Pionsat sont adoptés. Le projet s’élève à 23 887.50 F dont 11 943.74 F sera financé par l’Etat, le reste par un emprunt. L’amortissement est prévu sur 30 ans.

Conseil du 13 août 1893
Les plans de M. Maymat étant défectueux un nouvel architecte de Pionsat est choisi en la personne de M. Bourjon.
Le projet intègre le logement des maîtres au milieu, formant un pavillon à 2 étages et les 2 classes à un seul étage se prolongeant de chaque côté ce qui fait un bâtiment plus grâcieux tout en faisant des économies.

Conseil du 6 avril 1894
Les plans et devis de la maison d’écoles sont adoptés pour 24 685 F dont       12 342.50 F financé par l’Etat. L’amortissement sera sur 25 ans à compter de 1896.

Conseil du 22 avril 1897
Accord de l’Instruction Publique et des Beaux Arts pour la construction du groupe scolaire.

Conseil du 7 avril 1898
Les matériaux des bâtiments scolaires seront du  mortier de chaux jusqu’aux bassoires ainsi que pour les murs des cours, du granit pour es soubassements.

Conseil du 25 décembre 1898
M. le Préfet met en demeure la commune d’assurer les logements de l’instituteur et de l’institutrice l’hiver.
réponse ⇒ l’institutrice est déjà dans un logement et le nouveau logement n’est pas assez sec. L’instituteur y sera logé.

Conseil du 11 juin 1899
Le compagnie Le Monde assure les locaux scolaires.

 

Les biens de section

Les biens de section sont un ensemble de terres (bois et pâtures) appartenant à un ensemble de personnes sans désignation personnelle. Ainsi les biens de section étaient définis comme appartenant aux “habitants de”. Notre commune disposait de 36 sections de communes dont parfois, certains avaient des biens en commun. On peut citer en exemples “les habitants des Rouderons et des Arnauds”, “les habitants de chez Foussat et des Pêches”.
Pour autant chaque habitant ne possédait rien : il ne pouvait que profiter de la cueillette des champignons et des baies sauvages. Les irrégularités observées sur ce sujet ont duré pendant des années jusqu’en 2011.
Au fil des délibérations ont peu voir que ces biens de sections ont souvent été la source de division entre les habitants et le conseil était toujours saisi pour trancher en faveur des uns ou des autres car la loi prévoyait que le maire devait être défendeur des “habitants de” par décision du conseil municipal.

Conseil du 5 février 1888
Les habitants de Farges déposent une pétition pour la restitution d’abreuvoirs couverts par M. P. habitant du village. Celui-ci revendique la propriété des lieux et dit qu’il tolère que les habitants fassent boire leurs bestiaux.

Réponse des élus : “si les pétitionnaires ont acquis des droits par prescriptions, à eux d’aller vers les tribunaux.”
⇒ refus de poursuivre M. P. et liberté est laissée aux habitants de faire valoir leur avis devant le tribunal.

Conseil du 8 juin 1890
Le conseil est saisi par un courrier de M. G. pour ériger un bâtiment sur une parcelle de communal aux Arnauds.

Réponse des élus :
1- les biens communaux appartiennent aux sections donc il est impossible d’en disposer sans consentement.
2 – la parcelle concernée appartient en indivision à la section “du chef lieu de la commune” et à la Naute.
⇒ pas d’opposition si le consentement des sections est recueilli.

Conseil du 23 avril 1890
Pétition des habitants de Chez Foussat, Les Pêches, Chez Mondoux, La Corre, Chez Moitron pour lotir les communaux.

Réponse des élus :
1 – les habitants ne sont pas tous d’accord pour partager.
2 – dans certaines sections il y a des terres cultivées depuis plus de 30 ans par des familles qui refusent de les rendre.
3 – les sections ne sont pas délimitées et le mode de jouissance évoqué n’est pas en usage sur la commune.
⇒ refus de partage

Conseil du 27 février 1895
Lettre de M. le Sous-préfet mettant en demeure la commune de se prononcer sur sa représentation à une action judiciaire que Mrs. père et fils proposent d’intenter aux habitants des Bétules et de Chez Jobert à propos de diverses parcelles de communaux, dépendantes des dites sections.
1 – la Lage est propriétaire pour 1/4 du Bois Vernet et pour 1/4 des Moulots
2 – les sieurs G. jouissent intégralement des parcelles désignés ci-dessus
3 – les parcelles objets de la supplique des sieurs G. font partie de la section des Bétules et de la section de Chez Jobert.
Le Conseil ne saurait sans injustice flagrante détacher ces parcelles des sections précitées pour les adjuger aux sieurs G. d’autant plus que ce serait “sanctionner une usurpation spoliation”.
⇒ si les sieurs G. ont acquis des droits, à eux de les faire valoir à leurs risques et périls, le conseil ne leur reconnaissant aucun droit de propriété et se refuse d’autoriser le Maire à représenter la commune.

Conseil du 25 janvier 1903
Les habitants de Barrot se plaignent que M. M. des Crouzons ait arraché des genêts dans les communaux de leur section sans autorisation.
⇒ les habitants de Barrot sont autorisés à poursuivre à leurs frais sans engager la commune.

 

Commémoration du 80ème anniversaire de la victoire du 8 mai 1945

11 Novembre 2024

Le 8 mai est un jour férié, la plupart des gens ne travaillent pas et les écoles sont fermées. Cette date marque une période que l’on ne doit pas oublier.

Le 8 mai marque la fin de la Seconde Guerre mondiale avec la capitulation de l’Allemagne Nazie. 6 années de guerre qui a vu des millions de morts, des militaires, des civils et aussi une partie de la population qui s’est opposée aux Allemands : les résistants.

La guerre s’est terminée le 8 mai 1945 et les parents, peut-être les grands parents ne l’ont pas vécue. Plus les années passent, moins il y a de gens qui ont connu la seconde guerre mondiale, c’est pour cela qu’il est important chaque année de se souvenir de ce qu’il s’est passé… Se souvenir que beaucoup de personnes sont mortes pour que l’on puisse vivre libre aujourd’hui.

Le 6 juin 1944 156 000 soldats débarquent sur les plages de Normandie.

Parmi les soldats, il y avait des Américains, des Britanniques, des Canadiens, des Français, des Polonais, des Belges, des Tchécoslovaques, des Néerlandais, des Norvégiens et d’autres nations.

Le jeune parachutiste Canadien Leslie Neufeld écrit à sa famille le 4 juin 1944 peu avant que son unité ne soit parachutée en Normandie. Il a été l’un des premiers Canadiens à mourir au combat, tôt le matin du 6 juin 1944. 

Texte lu par Pascal Descos : lettre complète

La résistance française a mené de nombreuses actions pour lutter contre l’occupant. Certains résistants sont restés très célèbres : Jean Moulin, Lucie Aubrac, Pierre Brossolette, Joséphine Baker, d’autres sont restés anonymes tel qu’Arthur qui écrit à sa femme quelque part en France le 7 mars 1943.

Texte lu par Annick Bidon : lettre complète

Après une longue filature, le résistant d’origine Arménienne Missak Manouchian est arrêté en région parisienne le 16 novembre 1943 par les Brigades spéciales et livré aux autorités allemandes avec ses camarades. A quelques heures de son exécution, il écrit une lettre bouleversante à sa femme Mélinée.

Texte lu par Philippe Frache : lettre complète

Le 15 août 1944, , date du débarquement de Provence, vingt bombardiers Américains lâchent une centaine de bombes sur la région de Valence afin de détruire le pont sur le Rhône et ralentir la retraite allemande, Le 9 septembre 1944 une jeune fille de 16-18 ans adresse une lettre à un ami pour raconter la libération de Valence et ses espoirs en l’avenir.

Texte lu par Chantal Chevalier : lettre complète

Le message officiel de Monsieur Sébastien Lecornu, Ministre des Armées et de Mme Patricia Miralles, ministre déléguée auprès du Ministre des Armées était ensuite prononcé avant le dépôt d’une gerbe et la “sonnerie aux Morts” suivi d’une minute de silence.

La Marseillaise et le Chant des Partisans clôturaient cette cérémonie chargée d’émotion.

Un vin d’honneur servi dans la cour de l’ancienne école réunissait tous les intervenants de cette commémoration ainsi que le public.

Concours du 20 juillet 2025

 

CONCOURS

“LE QUARTIER A UN INCROYABLE TALENT”

LE 20 JUILLET 2025

A partir de 15h, sur podium aura lieu la troisième édition du concours “Le Quartier a un incroyable talent”. Il s’agit pour chaque participant de présenter son spectacle en 4 minutes.  Tous les arts peuvent être présentés (théâtre, peinture, sculpture…etc). 

Les prix sont attribués aux 2 premiers lauréats.

150 € et 50 € dans chaque catégorie : “prix du public” et “prix du jury”.

Les inscriptions sont obligatoires en s’inscrivant grâce au formulaire disponible ici : Inscription 2025.

Le règlement complet est consultable ici : Règlement 2025

Attention, nombre de participants limité

Réforme des redevances de l’eau

REFORME DES REDEVANCES DES AGENCES DE L’EAU

12 DECEMBRE 2024

Cette réforme a pour but de mieux répartir les coûts de production et de consolider le principe pollueur-payeur pour tous les usagers : domestiques, industriels et agricoles.

  • C’est une contribution collective pour répondre aux enjeux climatiques
  • Un outil générateur de recettes pour mieux agir
  • Un outil incitatif à une gestion responsable de l’eau

Les factures d’eau émises à partir du 1er janvier 2025 comporteront donc les nouvelles redevances

EN QUOI CONSISTE LA REFORME ?

 

Redevances supprimées

A partir du 1er janvier 2025

1.      Redevance pollution domestique

 

2.      Redevance modernisation des réseaux de collecte (notre commune n’est pas assujettie à cette taxe)

 

1.      Redevance pour consommation d’eau potable dont le tarif est fixé par l’Agence de l’Eau

 

2.      Redevance pour performance des réseaux d’eau potable

 

3.      Redevance pour performance des réseaux d’assainissement (notre commune n’est pas concernée par cette taxe)

 

Les tarifs de performance seront fixés par l’Agence de l’eau à partir de critères nationaux (à partir de 2026 sur la performance 2024)

 

La redevance pour consommation d’eau potable fonctionne à l’identique de l’ex-redevance pollution domestique :

  • Le tarif est voté par l’Agence de l’Eau
  • Elle est due par tous les abonnés (sauf élevage)
  • Elle est reversée par la commune à l’Agence de l’Eau

   ⇒ Fin d’exonération pour l’irrigation, l’arrosage des jardins, les chantiers.

   ⇒ Exonération uniquement pour les consommations d’activités d’élevage mais à condition qu’il y ait un comptage spécifique.

La redevance pour performance des réseaux d’eau sera reversée par la commune l’année suivante à l’Agence de l’Eau après avoir été répercutée sur l’usager.

La redevance = Volume d’eau x taux fixé par l’Agence de l’Eau x Coefficient de modulation

Pour 2025 :
Redevance de consommation d’eau potable : 0.33 € par m3
Taux fixé par l’Agence de l’Eau = 0.10
Coefficient de modulation = 0.2 (maximum possible identifiant un réseau parfait)
Soit une redevance de 0.02 € par m3

La redevance de prélèvement sera répercutée sur la facture des abonnés. Elle apparaîtra dans la rubrique « organismes publics »

  • Consommation eau potable : 0.33 € par m3
  • Performance des réseaux d’eau potable : 0.02 € par m3

ATTENTION

En raison du transfert de compétence du service de l’eau et de l’assainissement, prévu au 1er janvier 2026, les relevés de compteur sont décalés à la 2ème quinzaine de SEPTEMBRE au lieu de MARS

La facturation comprendra :

  1. l’abonnement pour la période du 1er avril 2025 au 31 décembre 2025 (abonnement pour 9 mois au lieu de 12)
  2. La consommation d’eau pour la période du 1er avril 2024 au 30 septembre 2025 (consommation pour 18 mois au lieu de 12)

 

 

Plan de sauvegarde communal et DICRIM

Les retours d’expérience tirés des événements naturels et technologiques qui
ont touché la France ces dix dernières années (tempêtes de décembre 1999,
crues dans le Sud-Est en septembre 2002, l’explosion de l’usine AZF en
septembre 2001) ont amené le Parlement et le Gouvernement à moderniser la
sécurité civile.
La loi du 13 août 2004 sur la modernisation de la sécurité civile et le décret
du 7 juin 2004 s’inscrivent dans le cadre de cette modernisation. Au niveau
municipal, la loi et le décret précités ont renforcé le rôle du maire comme acteur essentiel de la sécurité civile.
La sécurité civile est l’affaire de tous : seule la connaissance par la population
des risques existants dans la commune, des conseils de comportement pour s’en prémunir et des mesures d’alerte et de protection peuvent seuls garantir
l’efficacité de la sécurité civile.
En matière d’information préventive, le maire à l’obligation d’informer
préventivement les habitants sur les risques majeurs, naturels et technologiques c’est l’objet du DICRIM : Dossier d’Information Communal sur les Risques Majeurs.

En matière d’alerte et de secours, le maire doit réaliser et mettre en œuvre
un plan Communal de Sauvegarde.
Le Plan Communal de Sauvegarde est un document arrêté par le maire qui a
pour objectifs de déterminer les moyens d’alerte et de secours mis en place par
le maire pour protéger les citoyens. Le Plan Communal de Sauvegarde est un
document accessible à tous ceux qui participent directement aux opérations
d’alerte et de secours.
Le Maire

Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM)

A retenir l’essentiel du DICRIM accessible ici

Plan de sauvegarde accessible ici

Les chats errants

L’article 120 du règlement sanitaire départemental interdit le nourrissage des chats errants sur la voie publique car il incite aux nuisances et à la prolifération. Toute infraction est passible d’une amende de 450 €.

Un chien est considéré en état de divagation lorsque en dehors d’une action de chasse ou de la garde d’un troupeau il se trouve hors de portée de voix de son maître et est éloigné de son propriétaire d’une distance dépassant 100 m.

Un chat est considéré en état de divagation lorsqu’il est non identifié, il est à plus de 200 m des habitations ou tout chat trouvé à plus de 1 000 m du domicile de son maître ainsi que tout chat dont le propriétaire n’est pas connu et qui est saisi sur la voie publique ou sur la propriété d’autrui.

Une chatte a une descendance théorique de 10 078 chats au bout de la 7ème année (date moyenne de fécondité).

Le maire a la garde juridique des chats non identifiés vivant en groupe sur lieux publics. Il peut faire procéder à leur stérilisation et à leur identification avant des les relâcher sur les lieux de leur capture.

Après signature d’une convention avec la SPA, il est alors procédé :
– au repérage des lieux
– à la stérilisation et au contrôle sanitaire
– à leur remise en liberté.

La SPA prend en charge le test FIV, la stérilisation et le tatouage “S” dans l’oreille.
La commune doit :
– repérer les sites des chats et les personnes qui les nourrissent
– capturer les chats dans les lieux publics
– les transporter à la fourrière (Gerzat)
– les remettre en liberté sur les sites.

Elle doit ensuite s’acquitter de :
– 20 € par mâle et 40 € par femelle si moins de 5 € chats
– 15 € par mâle et 30 € par femelle si entre 5 et 10 chats
– 10 € par mâle et 20 € par femelle si plus de 10 chats

En raison de la fécondité de l’espèce, on comprend bien que toute action ne sera qu’un verre d’eau dans la mer si chaque propriétaire de chat ne stérilise pas son animal. 

Que faire face à  un animal en état de divagation ?

  • Interroger les voisins proches pour savoir s’ils connaissent l’animal ou quelqu’un qui cherche un animal dans ce secteur
  • vérifier si l’animal porte une médaille ou un collier et contacter la personne si les données le permettent
  • vérifier s’il a un tatouage (face interne de l’oreille ou l’intérieur de la cuisse le plus souvent). Vous pourrez alors le déclarer sur le fichier national d’identification (I-Cad) https://www.i-cad.fr/animal_trouve. Vous pouvez également consulter le vétérinaire qui pourra vous assister dans la lecture des informations.

La mairie dispose d’une convention avec la fourrière de Gerzat et vous pouvez lui adresser les animaux trouvés sur la commune :

Association Protectrice des Animaux du Puy de Dôme
Le refuge lieu-dit les Bas Charmets
63360 Gerzat
09 77 40 30 77
ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30

 

Agenda du CILE

Agenda des événements à venir

Calendrier des marchés gratuits pour 2024

  • 2 juin : St Gervais d’Auvergne
  • 15 septembre  : Biollet
  • 8 décembre : St Priest des Champs

Agenda du Comité des Fêtes

Manifestations à venir 

  • 26ème randonnée Pédestre et VTT (25ème édition) le 15/06/2025 

Départ / Repas / Arrivée Stade Municipal Le Quartier – Inscriptions sur place

Parcours 12 Km – départ de 7h à 13h – facile – tarif  = 8 €
Parcours 21 Km – départ de 7h à 11h – moyenne – tarif  = 10 €
Parcours 30 Km – départ de 7h à 10h – difficile– tarif  = 12 €                          Parcours 41 Km – départ de 7h à 10h – difficile– tarif = 14 €

Nombreux ravitaillements – Repas gourmand compris pour tous les parcours.

  • Cochon à la broche le 19/07/2025 

Repas Cochon à la broche avec animation musicale

Sur réservation 

A partir de 20h

Salle des Fêtes Le Quartier 

Recensement citoyen

Le recensement citoyen se fait dans les 3 mois qui suivent le 16ème anniversaire.

Les parents d’enfants mineurs peuvent faire la démarche pour leurs enfants mais ils ne pourront pas retirer l’attestation de recensement. 

Pièces à fournir :

  • Carte d’identité
  • Livret de famille
  • Justificatif de domicile

Le recensement citoyen est obligatoire et l’attestation qui est délivrée est obligatoire pour pouvoir s’inscrire avant l’âge de 18 ans à un examen (BEP, BAC…) ou à un concours administratif.

A l’âge de 18 ans vous êtes inscrit automatiquement sur les listes électorales.

ATTENTION : ne pas attendre le dernier moment 

Permis de construire

 

Les travaux qui entrainent une création de surface de plancher ou d’emprise au sol de plus de 20 m2 doivent faire l’objet d’un permis de construire (PC).

Attention, même s’il s’agit d’un changement de destination, le dépôt d’un permis de construire peut être nécessaire

Lien pour télécharger votre Cerfa 13406*13

Pour une maison individuelle le délai d’instruction est de 2 mois à compter de dépôt du dossier complet en mairie. Il est de 3 mois dans les autres cas.

Vous devez afficher votre sur les lieux pendant toute la durée des travaux.  Les informations doivent être visibles depuis la voie publique.  A partir de l’affichage, toute personne ayant intérêt à agir dispose de 2 mois pour exercer un recours. 

La durée de validité du PC est de 3 ans. Il est prolongeable 2 fois un an (sous conditions).

Vous devez déposer une déclaration d’ouverture de chantier par le Cerfa 13407*08 téléchargeable ici puis l’achèvement des travaux grâce au Cerfa 13408*10

Déclaration préalable

Avant de réaliser vos travaux assurez vous que vous n’avez pas de déclaration préalable à déposer en mairie (DP). Elle est nécessaire

  • si vous créez une surface de plancher ou une emprise au sol pour un abri de jardin, un carport, une pergola…  jusqu’à  20 m2
  • si vous changez de destination la nature d’un bien : tranfsformation d’une grange en chambre, d’une remise en studion ou appartement, d’une dépendance en appartement, création d’une mezzanine,  par exemple
  • si vous modernisez l’aspect extérieur de votre habitation : pose d’un balcon, changement de fenêtre y compris fenêtre de toit, création d’une ouverture, isolation par l’extérieur, panneaux solaires sur le toit, ravalement de façade

Vous devez faire parvenir à la mairie le Cerfa 13703*12

Pièces à fournir

  • plan de situation
  • plan de masse si vous créez une surface supplémentaire
  • plan de coupe si vous modifiez la parcelle (piscine)

Le délai d’instruction est d’un mois à compter du dépôt en mairie.

La déclaration de travaux est valable 3 ans et peut être prolongé 2 fois pour une durée d’un an.

LORSQUE VOS TRAVAUX SONT TERMINES VOUS DEVEZ ENVOYER A LA MAIRIE UNE “déclaration attestant l’achèvement des travaux et de la conformité de vos travaux”  (lien pour télécharger DAACT)

Certificat d’urbanisme

Le certificat d’urbanisme A (CuA) peut-être demandé à titre d’information.  Il permet de connaître les servitudes et taxes d’une parcelle

Le certificat d’urbanisme B (CuB) dit opérationnel permet de savoir si le projet est réalisable.

Cerfa 13410*10

 

Mariage

  • Vous devez être âgé d’au moins 18 ans ou être autorisé si vous êtes mineur (dispense d’âge accordée par le procureur de la République et avoir l’accord d’au moins un parent)
  • Le mariage est interdit lorsqu’il existe un lien très proche de parenté
  • Chacun des deux partenaires doit donner son consentement libre et éclairé
  • Le mariage a lieu dans la commune de résidence ou de domicile de l’un des partenaires ou des parents

Documents à fournir par les futurs mariés :

  • pièce d’identité
  • justificatif de domicile
  • acte de naissance

Documents à fournir par les témoins :

  • copie de pièce d’identité
  • informations : nom, prénom, date et lieu de naissance, profession, domicile

Vous êtes prêts pour prendre rendez-vous à la mairie ?
Horaires d’ouverture : 

Lundi : de 8h à 12h
Mercredi : de 8h30 à 12h et 13h30 à 18h
Vendredi : de 14h à 17h
Tél : 04.73.85.04.51

 

RAPPEL : le mariage ne peut pas avoir lieu avant le dixième jour qui suit la publication des bans. La date et l’heure sont fixés en accord avec la mairie