Les décisions prises par nos élus dans les siècles précédents nous apportent beaucoup de connaissances sur la vie du territoire, les efforts faits par la population et les difficultés rencontrées. Un mode de vie et des espoirs, parfois des échecs et des contraintes. Voici quelques unes des décisions qui ont dicté la vie de nos aïeuls.
Conseil du 26 août 1888
Le conseil municipal de Marcillat souhaite créer une foire et demande l’avis du Quartier. Les élus estiment qu’il y en a suffisamment et que la multiplicité nuit au commerce. L’assemblée refuse donc cette création.
Conseil du 5 novembre 1888
Suite à l’abus de l’emploi fait par le public des outils de la commune l’interdiction aux habitants de les utiliser est prononcée.
Conseil du 10 mars 1889
La commune est destinataire d’un courrier du directeur des Postes qui propose la création d’un poste de facteur à Pionsat qui permettrait la distribution du courrier le jour même.
En raison du climat rude de l’hiver il est suggéré qu’il habite Le Quartier. Le conseil refuse car il faudrait prendre en charge les frais de résiliation des baux et les frais de déménagement.
Conseil du 24 novembre 1889
La commission des chemins est chargée de vérifier les arbres qui pendent trop dans les chemins vicinaux et les tiennent trop humides.
Conseil du 10 avril 1892
Les élus accordent la création de 7 nouvelles foires à la commune de Pionsat.
Conseil du 27 novembre 1892
L’accord est donné pour le départ des facteurs ruraux du bureau de poste de Pionsat à 7h le matin, hiver comme été.
Conseil du 5 mars 1893
L’autorisation est accordée à Youx de créer 2 foires : le lundi de Pâques et le lundi suivant le 18 novembre.
Les élus font le constat qu’il n’y a pas de route pour communiquer avec les communes voisines et que l’agriculture et les commerces en souffrent. Ils adoptent le projet de création d’un chemin faisant suite à celui de “Commentry à Virlet” déjà achevé jusqu’au “Puy de Virlet” qui traverserait le bourg du Quartier pour aboutir aux “Bouchauds” à Gouttières. La commune prendra à sa charge le prix des terrains nécessaires à cette nouvelle voie.
Conseil du 11 février 1894
L’emplacement de la gare à construire entre St Eloy et Gouttières est fixé “Chez Picandet”
Conseil du 6 avril 1894
Retour pour le facteur aux horaires antérieurs : 6h en été et 7h en hiver car le courrier est retardé de 24h et distribué dans la soirée et n’arrive qu’à 1h30.
Conseil du 28 octobre 1894
Lecture d’une lettre de M. le Préfet qui informe de l’obligation de l’assistance médicale gratuite. Il est demandé à la commune de participer à hauteur de 30% soit la somme de 62.40 F pour un total de 208 F pour 1895 et dont la différence est soldée par le département.
Les élus refusent cette mesure.
Conseil du 16 novembre 1894
Nouvelle lettre de M. le Préfet qui met en demeure la commune de voter l’imposition de 62.40 F pour l’assistance médicale gratuite. En cas de refus la participation départementale de 70% sera perdue et la commune devra alors payer la totalité.
Le conseil délibère favorablement.
Conseil du 10 mars 1895
Le Président a ouï dire que la gare du chemin de fer du chemin était définitivement arrêtée. Il convient donc de valider la prise en charge les prix des terrains. (voir délibération du 5 mars 1893)
Conseil du 19 mai 1895
M. R et M. T (et consorts) présentent un mémoire pour obtenir un dédommagement (capital, intérêts et frais) pour les terrains occupés depuis 1865 pour la construction du chemin n°13 (Montmarault-Giat)
Réponse des élus : la commune a refusé par délibérations successives le paiement car les habitants d’Aizier concernés ont donné leurs terrains gratuitement
⇒ refus
Conseil du 21 juillet 1895
Envoi en urgence de M. le Sous Préfet pour le paiement en urgence des dettes du chemin n°13.
⇒ refus : 5 voix contre, 2 seulement pour le paiement aux ayants droit.
Conseil du 24 novembre 1895
Arrêté de M. le Préfet : la commune doit payer la somme de 2 185,67 F (principal et intérêts) aux consorts pour le chemin n°13. L’inscription sera faite d’office au budget de la commune.
Les élus se prononcent contre pour 4 d’entre eux et 3 pour acceptation
Conseil du 18 juin 1896
Proposition de classement du chemin n°27 :
1 – il n’y a pas de route de communication avec les communes voisines
2 – intéressant pour Le Quartier mais aussi pour Virlet, La Crouzille et Gouttières qui font des longs détours pour communiquer
3 – utile pour accéder à la gare projetée au Col de Gouttières (faciliterait le transport de la taille des Carrières de La Pèze ainsi que le silex employé sur les routes voisines et les carrières de Barrot)
4 – le projet est peu cher
⇒ accord
Conseil du 7 avril 1898
M. François Roche est missionné pour dresser plans et devis pour la réparation du clocher de l’église.
Conseil du 3 juillet 1898
M. Roche remet plan et devis pour la réparation du clocher de l’église qui s’élèvera à 926.50 F.
Constat :
1 – 200 F seront attribués par le conseil de fabrique
2 – la situation financière n’est guère brillante
3 – la dégradation du clocher est dangereuse car un arrêté du maire du 16 février puis du préfet le 25 février interdit l’utilisation des cloches
⇒ approbation des plans, 200 F de subvention accepté, 150 F seront pris sur le budget de 1898 et 150 F sur le budget 1899. La somme de 426.50 F sera sollicitée auprès du Département
Conseil du 11 septembre 1898
La commune apporte son soutien à la Société la Haute Bouble, société houillère, pour la conservation des ouvriers en lui donnant une part importante des concessions.
M. le Sous-Préfet informe d’un accord de subvention de 200 F pour la réparation du clocher.
Conseil du 19 février 1899
Une demande est déposée, plans et devis, pour la création d’un chemin reliant le chemin de Commentry à la route de Riom à Evaux.