« La chasse aujourd’hui en France, plus qu’une pratique »
En 2023, la Fédération Nationale des Chasseurs a publié les résultats d’une grande enquête menée auprès des chasseurs pour mesurer l’impact environnemental, social et économique de la chasse en France.
Nous vous proposons d’en partager quelques résultats qui permettent de balayer les idées reçues.
Au-delà du portrait des chasseurs, cette étude évalue les retombées économiques de la chasse en France, pointe les services environnementaux rendus, les apports de la chasse aux espaces ruraux (patrimoine vivant, sociabilité, intégration, services communaux…) et plus largement son utilité collective notamment dans le suivi des populations et la régulation du grand gibier, sans omettre d’interroger les enjeux liés à la pratique. L’étude questionne ainsi les domaines d’attention de ces dernières années (la sécurité, la formation, la technicité etc.), les points de réflexion des acteurs, voire les défis pour les années à venir.
Pour les 5 à 10 ans à venir, les chasseurs sont 82% à partager l’objectif d’une chasse encore plus durable et responsable.
L’enjeu de favoriser une cohabitation sereine entre les usagers d la nature rassemble 86 % des chasseurs. Logiquement, pour répondre à ce défi, ils placent l’amélioration de la sécurité comme une priorité pour 82% d’entre eux.
Les chasseurs qui sont à plus de 75% des ruraux et qui à 85% se sentent « ruraux » contribuent au maintien de l’emploi dans les territoires en générant 37 400 emplois.
Les dépenses liées à la chasse représentent 4.2 Milliards d’euros (dépenses d’accès à la chasse et d’entretien du territoire, équipement, transport, restauration, achat de véhicule dédié, dépenses liées aux chiens). Cela représente 3.2 Milliards d’euros de contribution au PIB de la France.
Les chasseurs sont engagés dans la vie rurale : 800 000 bénévoles qui consacrent en moyenne 16.5 jours en faveur de la vie associative de la chasse, du territoire et de ses usagers.
Des motivations environnementales affirmées et en progression :
Si on considère les nouveaux permis (post 2020) 70 % de ces chasseurs citent « le contact avec la nature » comme l’une de leur première motivation. Rappelons que 50 % des candidats à l’examen du permis de chasser en 2022 ont moins de 25 ans. Toutes classes d’âges confondues, « être en contact avec la nature » est la première motivation des chasseurs (67 %) et elle est en progression depuis la précédente étude. Cette motivation est suivie de près par celle de la convivialité (61 %) et du contact avec le chien (59 %). Les chasseurs ont une conscience affirmée de leur rôle de « citoyenacteur » sur ces enjeux d’équilibre et de préservation de la biodiversité. 92 % disent percevoir clairement ce rôle. 90 % estiment être avec leur fédération ou structure de chasse des « sentinelles de la nature ».
Nous vous invitons à consulter le site internet de la Fédération Nationale des Chasseurs pour avoir l’intégralité des résultats de cette étude.
La société de Chasse du Quartier se retrouve complétement dans cette étude, et ses chasseurs s’attachent à pratiquer leur passion et leur loisir en contribuant à la vie associative de la commune, en œuvrant pour la biodiversité, et en favorisant la convivialité entre chasseurs et plus généralement entre usagers de la nature.